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Le Carnaval de Venise - Campra 

Le Carnaval de Venise - photo de répétition 2 ©Laurent Guizard.jpg

LA PRESSE EN PARLE

Le Monde

« A Grenoble, un Carnaval de Venise séduisant et poétique, habilement mis en scène par Yvan Clédat et Coco Petitpierre […] servi par un plateau vocal et une fosse d'orchestre regorgeant de jeunesse et de vie »

« Camille Delaforge est au four et au moulin, de la baguette au clavecin, véritable clone gestuel de son ainée (ce qui n'a rien de péjoratif). la cheffe et claveciniste Emmanuelle Haïm, comme elle, vive et habitée. Scrutant sans relâche chaque recoin de la partition, elle déploie à la tête de son Ensemble Il Caravaggio des sonorités pleines et colorées, conjuguant ardeur, lyrisme et humour. Les danses, ferment dynamique de cet enthousiasmant Carnaval de Venise, sont portées par la verve d'un carpe diem jouissif, au glaçant rebours des paroles dernières - « Chantons, dansons profitons des beaux jours/ L'heureux temps des plaisirs ne dure pas toujours. »

https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/02/07/a-grenoble-un-carnaval-de-venise-seduisant-et-poetique_6536277_3246.html

Le Figaro

« L'opéra-ballet de Campra reprend vie grâce à la direction étincelante de Camille Delaforge. »

«C'est toutefois dans la fosse que se situe la vraie révélation de cette production. Empoignant la partition de Campra avec une palette de coloriste à faire pâlir les Tiepolo père et fils, la jeune Camille Delaforge ordonne la nuit et le jour. Faisant virevolter comme confettis les sonorités singulières et raffinées de son ensemble Il Caravaggio. »

https://www.lefigaro.fr/culture/notre-critique-du-carnaval-de-venise-un-secret-de-polichinelle-20250216

 

La Croix

« Le Carnaval de Venise » : la musique est une fête »

« Cette diversité des genres coule de source sous la direction pleine de sève et de raffinement que Camille Delaforge insuffle à ses instrumentistes de l’ensemble Il Caravaggio. De la fosse, naît un bouquet de sonorités boisées et moelleuses, diaphanes ou roboratives. L’auditeur est tantôt surpris, tantôt enjôlé, comme lors de ce trio du sommeil, un « must » de l’opéra baroque, aussi suave qu’un souffle printanier sur la lagune. »

https://www.la-croix.com/culture/opera-le-carnaval-de-venise-la-musique-est-une-fete-20250202

 

Télérama : TTT

“La cheffe Camille Delaforge se montre aussi enthousiaste que précise dans sa façon de doser les dynamiques et les couleurs”

https://www.telerama.fr/musique/le-carnaval-de-venise-un-bijou-d-opera-baroque-a-la-mise-en-scene-pimpante-et-poetique-7024739.php

Ouest France

« Le Carnaval de Venise », un opéra qui met de bonne humeur »

« Sur le plateau, les chanteurs, jeunes pousses talentueuses emmenées notamment par Victoire Bunel et Guilhem Worm, font preuve d’un enthousiasme communicatif et généreux. Jusqu’à interpréter des chansons napolitaines durant l’entracte. »

« Magnifique Carnaval de Venise par Il Caravaggio »

 

Forum Opéra

La sensualité des velours et des satins dont ils sont revêtus répond à celle de l’Ensemble Il Caravaggio qui joue des couleurs, des timbres, avec une maestria consommée. A sa tête, **Camille Delaforge** met beaucoup de fraîcheur et de joie dans sa direction enlevée. Avec une remarquable intelligence, une belle sensibilité, elle nuance, texture, les pupitres composant tour à tour un tapis âpre ou soyeux selon le caractère de chaque pièce.

La partition fait la part belle au chœur impeccable d’où émergent régulièrement sept des huit membres du studio d’Il Caravaggio.

https://www.forumopera.com/spectacle/campra-le-carnaval-de-venise-rennes/

 

Olyrix

« Ce Carnaval de Venise doit beaucoup à l’Ensemble Il Caravaggio et à son studio (absolument impeccable) dirigés avec soin et discipline par Camille Delaforge. L’expressivité domine toute la lecture de la partition de Campra, tandis que les instruments brillent de mille feux sans jamais occulter la part de poésie et de gaieté qui fondent cette musique de fête. »

https://www.olyrix.com/articles/production/8079/le-carnaval-de-venise-theatre-compiegne-31-janvier-2025-article-critique-compte-rendu-opera-ballet-andre-campra-regnard-cledat-petitpierre-delaforge-bunel-reinhold-tricou-galvain-worms-dalles-bourgeat-jarell

Mise en scène, chorégraphie, scénographie, costumes : Clédat & Petitpierre

Direction musicale : Camille Delaforge
Regard chorégraphique : Sylvain Prunenec
Création lumières : Yan Godat

Dramaturge / Assistant mise en scène : Baudouin Woehl

Opéra ballet en un prologue et trois actes

 

Sur un livret de Jean-François Regnard et une musique de Mr Campra

 

Ballet créé à l’Académie royale de musique le 28 février 1699

Ouvrage unique en son genre, le Carnaval de Venise de Campra et Regnard répond à une problématique intemporelle : comment faire de l’Opéra le divertissement par excellence. C’est sur ce postulat que s’appuie Campra pour créer un ouvrage à la structure unique, puisqu’elle associe la tragédie lyrique et l’opéra-ballet pour créer un opéra-comique rassemblant intrigue amoureuse, airs français et italiens, danses variées, tout cela dans l’univers exotique et fantasmé de la période du Carnaval à Venise.

En 1699, à l’aube des Lumières, l’on s’ennuie à la cour. Le vieux roi Louis XIV représente l’art de la grande tragédie lyrique portée pendant des décennies par Lully. Le Dauphin et la cour cherchent alors à renouveler le divertissement, tandis que les italiens, chassés par Lully quelques décennies plus tôt, retrouvent quelques entrées musicales, notamment par le genre de la Sonate.

Intemporel également, le financement des théâtres est un enjeu majeur de ce siècle (comme du nôtre !). Les loges des théâtres sont privées, réservées à l’année et donc prépayées. Le parterre, uniquement masculin (on y reste debout pendant des heures, cela ne sied guère aux dames), reste la variable d’ajustement des finances des théâtres. Il s’agit donc de créer un spectacle attrayant pour ce parterre d’hommes, que l’on a ajusté à hauteur des chevilles dévoilées des danseuses et chanteuses de la scène.

C’est ce spectacle que créent (entre-autre) Campra et Regnard en 1699 lorsqu’ils mélangent l’histoire d’amour du quatuor principal à une forme de théâtre dans le théâtre, en faisant entendre à la fin du troisième acte un court opéra en italien sur le thème de l’Orfeo, justifié dramatiquement comme étant le spectacle pour les festivités du couple heureux des actes précédents. Enfin, le Carnaval de Venise se termine en français par grand bal annoncé par le personnage du Carnaval en personne.

Cet opéra comique est unique et le restera puisque cette forme ne trouvera aucun miroir pendant le siècle suivant.

Accompagné par Clédat et Petitpierre, qui signent ici leur première mise en scène d’opéra, l’Ensemble Il Caravaggio se lance aussi dans sa première production d’opéra, fort de nombreuses aventures lyriques et baroques dans les dernières années.

Camille Delaforge

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