Sento in Seno
Récital Vivaldi
L’ensemble Il Caravaggio se hisse au meilleur niveau, imprimant sa marque, soutenant sans peine la comparaison avec les références connues.
Forum Opera
D’emblée, nous pouvons affirmer que tout est réuni pour une magistrale réussite
Forum Opera
1 Mezzo-soprano
Ce programme permet de proposer à la fois des pages bien connues d’Antonio Vivaldi (Con la face di Megera ou la célèbre cantate Cessate omai cessate) et d’autres plus rares, voire inédites mais toujours aussi séduisantes, flamboyantes et accessibles, tels les extraits de Nerone fatto Cesare ou le somptueux Fra cieche Tenebre d’Arsilda Regina di Ponto.
De la déploration au rire, du trouble amoureux à la fureur, ces airs dévoilent de nouvelles facettes du bouillant vénitien, maître des affetti, ces états d'âmes musicaux les plus variés.
Camille Delaforge et l'ensemble Il Caravaggio accompagné de la contralto Anthéa Pichanick électrise cette musique vivaldienne telle qu’elle fut reçu lors de la recréation de Nerone fatto Cesare au Teatro San Angelo de Venise où l’on entendit Vivaldi jouer entre les actes des « cadences improvisées », « les doigts à un cheveu du chevalet ».
Cessate omai cessate
Concerto en sol Majeur, RV 312
Parlano a questo core (aria)
Ferri, Ceppi, Sangue (L’incoronazione di Dario)
Concerto en la mineur RV 356, L’Estro Armonico (Allegro, Largo, Presto)
Di verde ulivo (Tito Manlio)
Concerto RV 121 (Allegro, Adagio, Presto)
Fra cieche Tenebre (Nerone fatto Cesare)
Di se senti (Nerone fatto Cesare)
Sinfonia, L’incoronazione Di Dario (Allegro, Andante, Presto)
Se lento ancora il fulmine (Argippo)
Gelido in Ogni vena (Farnace)
Con la face di Megera (Semiramide)
Durée 1h30
8 à 15 artistes
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PRESSE
ForumOpera - Festival international de Beaune
« D’emblée, nous pouvons affirmer que tout est réuni pour une magistrale réussite […]
Il est rare de rencontrer une authentique contralto : Anthea Pichanick est l’une des plus belles. […]
L’ensemble Il Caravaggio se hisse au meilleur niveau, imprimant sa marque, soutenant sans peine la comparaison avec les références connues. Ses sept complices, d’une vitalité impressionnante, se jouent de toutes les parties virtuoses, dans des tempi et des nuances extrêmes. Les articulations, les phrasés sont admirables : toutes les qualités chambristes, avec une écoute permanente de l’autre, assorties d’une force expressive incroyable. Les deux solistes [Roxana Rastegar et Patrick Langot] pourraient en remontrer à beaucoup de leurs confrères, non seulement dans leur jeu mais par les couleurs qu’ils donnent à leur chant.
Camille Delaforge, qui ne quitte pas le clavecin, insuffle la vie à tout ce que l’ensemble joue.
Une soirée qui restera gravée dans la mémoire de chacun, n’en doutons pas. »